mardi 28 mars 2017

Son ré-envol...




« (...) toujours amoureux de (elle), oui... et envie de construire avec elle...
Notre relation à nous ne l'a pas permis, j'en suis désolé...
Je t'embrasse (sur la joue) »

Gentil texto pour confirmer que je suis bien congédiée.
Cette fois, j'ai reconnu les signes, alors je savais que nous n'étions plus ensemble depuis un certain temps.

Je crois que mon opération a accéléré le processus.
J'avais tellement l'impression d'être seule... et quand je lui en ai parlé, il a accusé le coup. Il pensait qu'il avait vraiment été là pour moi et me soutenir. Et c'est vrai ! Mais à sa façon. Et je crois que ça ne me convient pas.

C'est un homme qui me plait beaucoup et avec qui j'ai eu une relation "riche"... mais sans que je comprenne pourquoi ou comment, la relation s'est évaporée...
Il ne m'a pas quittée, la première fois... il a attendu que je comprenne. Du coup, je sentais bien que quelque chose clochait mais sans les mots, je ne comprenais pas.
Il n'a pas agit ainsi pour me faire souffrir. (Je crois qu'il pensait que j'avais compris.) C'est juste qu'il ne sait pas exprimer son intériorité. Il sait dire qu'il aime... En fait, je crois qu'il sait dire le positif. Mais il ne sait pas dire qu'il n'aime plus... ni le négatif.
Donc quand tout va bien... ben tout va bien. Mais quand ça ne va plus... ben faut se démerder pour comprendre et agir tout seul.

A la première séparation, je me suis sentie dévastée. Mais étonnamment, je ressentais un soulagement. J'ai mis ça sur le compte des efforts que je faisais pour comprendre et rester dans une relation où je ne sentais pas ma place.

J'ai été très heureuse de le retrouver quand il est revenu... Et ça a été un moment magique. Mais j'avais perdu toute confiance et je "savais" qu'il repartirait.
Et ce n'est pas quelqu'un qui "rassure". Quand je lui en ai parlé, il m'a dit que si j'avais peur qu'il me quitte, autant se quitter tout de suite.

Petit à petit, la lourdeur d'avant la première séparation est revenue. Une fois de plus, je sentais qu'il partait mais sans que rien ne soit dit.
Avec l'expérience de la première fois, j'ai beaucoup mieux géré... intérieurement. Je n'en ai pas trop parlé avec lui parce que quand je le poussais à parler de lui et de ce qu'il pensait ou ressentait, il s'énervait. J'en ai déduis qu'il n'y arrivait pas... et je n'ai pas insisté.

Mais je considère ce texto comme un effort pour me dire "clairement" les choses. Et je l'apprécie en tant que tel.

C'était avant-hier matin... alors que j'avais du mal à me lever parce que je me demandais ce que je foutais là. Les matins sont durs ces derniers temps ! De plus en plus. Quand je me réveille... et que... ben oui, je suis encore vivante... faut se lever et faire les choses...
Dans mes lectures, j'ai vu que c'était un symptôme de la dépression endogène.. ;-) (Ca manquait à mes connaissances !)

Du coup, j'ai versé une larme... peut-être deux.
Et depuis, je me sens de mieux en mieux. Dimanche, j'ai lu et écrit, sans sortir. Lundi, idem. Aujourd'hui, j'ai réussi à faire mes courses. Et je n'ai pas pleuré chez le kiné.

Je crois que cette séparation me fait le plus grand bien.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire