mardi 25 août 2020

Début d'un mieux



Je vois un psy... c'est tout nouveau ! Je reviens de ma troisième séance.
La première s'est à peu près "bien passée". J'étais encore un grande souffrance. Il m'a écouté pendant 1h30... mais j'ai peu pleuré. 
La deuxième séance, je n'avais rien à dire. J'ai bloqué. Çà m'a remise face à un fonctionnement de silence assez fréquent chez moi. Il a écourté la séance et j'ai eu l'impression de ma faire flouée.
La troisième, aujourd'hui, s'est mieux passée.

Je n'ai plus l'angoisse qui m'assaille au réveil. J'arrive à me lever avant midi. Je ne pleure plus en me réveillant ou en me levant. La grande souffrance est passée. 
Je me sens parfois triste, mais le plus souvent... neutre.
Je me sens désœuvrée et je m'ennuie intellectuellement... et je n'ai toujours envie de rien faire. pourtant, je me remets à écrire. Peut-être un signe, un soubresaut de je ne sais quoi...

Je me demande si ça a un rapport avec le fait de commencer une psychothérapie, et dans quel sens, ce rapport. Ce n'est pas la première fois que je vais mieux en commençant à voir un psy. 
Même si c'est parfois pour constater que les psys ne peuvent pas m'aider.
La constatation que je suis seule devant mes difficultés à vivre, m'ont parfois donné un coup qui ressemblait à un coup de talon au fond de l'eau.

Il y a aussi que depuis un moment, je vis en m'isolant de tout. Je n'ai pas de nouveau soucis à affronter depuis un certain temps. Je sors peu et ne fais rien. 
C'est trop récent pour que je me réjouisse. Mais ça fait du bien quand même.


mardi 12 mai 2020

Rien



J’ai l’impression que quoi que je fasse, je ne peux pas échapper à ma douleur morale. Je ne sais pas ce qui la provoque et je ne sais pas ce que je peux y faire.

Avec le temps, j’ai développé des tactiques pour la contenir et y échapper un peu. Mais en ce moment, je ne suis pas seule (chez papa) et je n’y arrive plus. Et puis, elle est plus importante que d’habitude, même si y a des progrès depuis quelques mois.
J’ai l’impression que je n’ai que la mort pour m’en sortir.

Je viens de me mettre à pleurer en travaillant dehors (chez papa). Pour une fois, je n’ai pas cherché à contenir parce qu’à force, je me dis que tout garder à l’intérieur n’est forcément pas bon. Mais je n’ai pas non plus la sensation d’aller mieux après. Peut-être que je suis plus calme. Mes crises commencent souvent par de l’irritation qui se transforme en tristesse.
Mais j’en vois pas la fin. Le mieux que je constate me laisse neutre.

Je ne ressens pas de plaisir à faire les choses. Pourtant, les gens qui travaillent n’ont pas toujours de plaisir à le faire, et ils ne sont pas tous en dépression. Alors comment font-ils pour gérer cette absence de plaisir ? Est-ce que je suis une petite fille gâtée qui ne supporte rien ?
Est-ce que je gère si mal la frustration ou les obligations que ça me rend dépressive ? Mais je ne vois pas ça autour de moi. Je ne comprends pas.

Est-ce que c’est l’autisme qui me rend comme ça ? Est-ce qu’au moins, je suis autiste ? J’ai tellement de questions et si peu de réponses. Et même quand j’ai les réponses, ça ne change rien à cette tristesse qui est au fond de moi en permanence.

Quand je lis des trucs qui disent qu’on doit vivre dans l’instant présent, je me dis que dans mon cas, ce n’est pas valable. Je m’ennuie tellement dans le présent. Au mieux, je ne ressens rien, au pire, tout m’énerve. Le passé m’indiffère et le futur m’angoisse.
Alors je fais quoi ?

Quand je lis Frédéric Lenoir qui pose des principes si justes dans ses livres… je suis complètement d’accord… mais je n’arrive pas à appliquer… à le vivre. Je sais que c’est juste, mais je sais aussi que je me sens complètement en dehors de la normale.



dimanche 3 mai 2020

"rien"

LIVRE PHILOSOPHIE  Foutez-vous la paix !Je me sens si fatiguée de n'avoir envie de rien.
Foutez-vous la paix, qu'il dit... Oh combien il a raison !
Je me fous la pression toute seule sur le travail que je devrais fournir et sur les activités que je devrais avoir. Alors que je n'ai envie que de "rien". Un rien qui me permettrait d'oublier que j'existe.
C'est affreux de fonctionner mécaniquement en fonction de ce qu'on pense devoir faire.
Je crois que c'est la présence de Papa et sa femme qui me pousse à me mettre cette pression.... pour ne pas avoir honte de ne rien faire.
En fait, la présence d'autrui me pousse au delà de ce que je suis naturellement : une fille qui n'a envie de rien et qui ne fait donc, rien.
Putain, quelle vie !
Je crois que les gens ne réalisent pas (quand ils ne l'ont pas vécu) à quel point c'est terrible de n'avoir aucune motivation à rien. Comme je plains les gens qui travaillent à contre-coeur. Je me dis que j'ai de la chance de ne pas travailler. En même temps, ce n'est pas forcément une chance.
Et puis au fond, je n'en sais rien. Les boulots que j'ai eu ne m'ont pas fait que du bien. Mais pas que du mal non plus. Ca aurait peut-être été mieux que j'ai un travail fixe, bien réglé dans lequel, je me sente à peu près bien.
Je m'écoute peut-être trop. Mais je ne sais pas comment faire autrement.
J'ai toujours l'impression de pleurnicher sur mon sort... mais je ne sais pas faire autrement.
J'ai l'impression de perdre une vie à la laisser passer, mais comment faire autrement ?
 Quand je lis Midal qui dit très justement qu'on devrait se foutre la paix, je sais qu'il a raison. Mais je ne vois même pas comment faire pour laisser tomber cette pression.
Je pensais me foutre de ce que pouvaient penser les gens. Mais peut-être pas tant que ça.
Le jugement de papa ou de se femme semble plus important que je ne l'aurait cru, si je me sens obligée de faire autre chose que passer du temps sur mon ordi ou devant la télé... pour ne pas avoir honte...
Je sens que j'ai besoin d'aide mais je n'ai pas de psy pour m'écouter et je ne sais vraiment pas à qui parler. Je ne me sens pas de parler à des proches qui pourraient souffrir de ce que je pourrais dire.
J'ai de la chance d'avoir ma grande blonde qui est solide et droite dans ses bottes. Elle ne s'offusque pas de ce que dis et ne panique pas non plus.
Mais j'aimerais avoir un psy à qui parler et qui saurait me guider dans mes pensées ou mes croyances.


samedi 21 mars 2020

Impuissance apprise...




Un exemple un brin caricatural, pour bien illustrer : imaginez un bébé dont les parents réagissent très peu à ce qu'il fait. Il pleure ? Ses parents ne bougent pas. Il crie ? Silence radio. On peut supposer qu'en lui va se développer progressivement le sentiment qu'il n'a pas d'impact sur le monde environnant, qu'il ne peut rien 
obtenir des autres. Il ne va pas se le dire consciemment, bien sûr, surtout à son âge. C'est juste un sentiment, un ressenti, quelque chose dont il s'imprègne. Maintenant, pour simplifier à l'extrême le processus, notamment qu'il ne vive pas d'autres expériences allant dans le sens contraire, on peut imaginer qu'une fois devenu adulte, il deviendra fataliste, n'ira jamais vers les autres pour obtenir ce qu'il souhaite, ne cherchera pas à faire bouger les choses. Si un de ses amis le voit un jour dans une impasse, par exemple sur le plan professionnel, il ne pourra que constater sa passivité. Il aura beau essayer de le convaincre de réagir, d'aller frapper à des portes, de prendre sa situation en main, de contacter des gens, rien n'y fera. Cet ami va peut-être, d'ailleurs, le juger sévèrement, alors que son attitude résulte simplement de la conviction profonde, enfouie en lui, qu'il n'a pas d'impact sur le monde qui 'entoure et ne peut rien obtenir des autres. Il n'aura même pas conscience de croire cela. Pour lui, c'est ainsi, c'est la réalité, sa réalité.
(Laurent Gounelle)



lundi 16 mars 2020

9h

Je me sens différente et j’en ai pris conscience hier soir.
Ca fait quelques jours que quelque chose en moi change. Mais je ne sais pas bien quoi et depuis quand.
Quand je suis allée voir le gynéco, vendredi, j’ai vaguement pleuré en sortant. Mais bien moins que le vendredi d’avant, en sortant de chez le psy.
Entre les deux RV, je crois que quelque chose s’est enclenché.
Ce que je me dis depuis hier soir, c’est que la prise de conscience de ce qu’implique le Covid, a réveillé quelque chose d’instinctif. Comme un instinct de survie qui se réveille. Je m’inquiète pour mon Père & Co…
Depuis, la fermeture des écoles, des magasins et des lieux de rassemblement, donne une réalité nouvelle à la menace.
Ce n’est pas seulement de la maladie, dont on peut avoir peur aujourd’hui.
Et le confinement implique de prendre des décisions pour savoir comment gérer la pénurie à venir et où passer ce confinement.
Est-ce que je redescends pour voir ma fille ou est-ce que je reste chez mon père ? Est-ce que je vais en clinique ou non. Est-ce que je pourrai revenir chez papa comme je veux, par la suite ?
Et de la même façon que j’ai peur de le perdre, je tiens à passer du temps avec lui dans le risque qui apparait aujourd’hui.

13h30

Je reviens de mon RV avec Dally. J’ai été tellement différente de la dernière fois qu’il a confirmé son idée de « trouble de l’humeur ». Aujourd’hui, j’étais normale pour lui. Et je confirme. Je suis bien plus proche de ma normale que je ne l’ai été depuis ces 9 derniers mois ! D’ailleurs, j’ai plus d’énergie dans mon travail au jardin (c’est un bon repère).
Du coup, il m’a donné un régulateur de l’humeur.
Autant, la première fois, son attitude m’avais fait du bien, autant là, même si je l’apprécie, j’ai de nouveau l’impression que c’est un psy comme les autres. Sans doute parce que j’avais moins besoin de « présence ». Mais je vais rester ouverte aux propositions.
Cela dit, je me suis rendu compte en rentrant que j’ai déjà pris le médoc qu’il m’a donné, quand j’étais à la clinique. Du coup, il y a peu de chance que ça fonctionne.
Il a dit que je sentirai vite la différence, alors on verra bien.
Après, prendre un médoc quand je vais bien, rend un peu plus compliqué de savoir s’il est efficace.


lundi 9 mars 2020

Dénis de tristesse




Ce matin, je me suis levée fatiguée en ayant du mal à émerger. J’ai senti des douleurs dans les côtes. Et peu de temps après avoir mis les pieds par terre, j’ai ressenti les pleurs étouffés qui montaient.
Ca faisait plusieurs jours que je n’avais pas ressenti ces montées de pleurs à maîtriser. Au point que je me demandais si ça ne partais pas.

C’est étrange cette façon de vivre l’humeur présente comme si elle allait durer. J’ai quand même de nombreuses années d’expérience dans le domaine, mais rien n’y fait. Dès que je vais mieux, j’ai l’impression que c’est « acquis ».  Alors que ça n’a aucun sens ! Je suis bien trop variable pour ça.
Je sais de façon théorique que quand je me sens mieux, ce n’est qu’un passage, comme je sais que quand je vais mal, ça partira comme à chaque fois… pour mieux revenir !

Je crois quand même que ces successions qui font de ma vie une vaste incertitude, finissent par m’épuiser.
Je ne peux jamais compter sur rien.
Alors oui, c’est la nature même de la vie d’être changeante et incertaine. Mais moi, je vis ça sans que l’extérieur ne change, dans les mêmes conditions de vie. C’est donc une masse d’incertitude en plus, par rapport à la « normale ».

Quand j’écris ça, je me dis que ça ressemble à de la bipolarité. Mais non, parce que je n’ai pas les phases maniaques. Je ne peux même pas profiter de cette énergie là.


samedi 7 mars 2020

Souffrance reconnue



Je crois que j'ai un gros besoin de me raconter.
Sinon, comment expliquer que je parle autant de moi ou de mon état alors que je sais que les gens n'ont pas spécialement envie de l'entendre ?
Dally m'a dit que j'avais besoin de présence, de disponibilité et d'attention. Je ne sais pas bien ce qu'il veut dire par là, je ne suis pas sûre que le langage psy soit exactement le langage commun. Mais je sais que ça a touché une corde sensible quand il l'a dit !
Ça expliquerait aussi les longues années à écrire. Et ça expliquerait ma profonde solitude. Ou alors c'est cette façon autiste de raconter des trucs qui n'intéresse personne.  Mais dans ce cas, un de mes intérêts restreints, c'est moi. Et je ne peux pas dire que cet auto-centrage me ravisse !

J'ai sans doute aussi besoin de reconnaissance. Je ne sais pas si c'est plus dans le sens de reconnaître ma valeur ou mon appartenance.
Je crois aussi que j'ai envie qu'on reconnaisse ma souffrance. Mais là, je ne sais pas dire si c'est parce que j'aimerais qu'on m'aide (ou qu'on prenne en charge) ou si c'est parce que j'ai envie qu'on me "voit".

Quand GG m'a sorti son "Oh ben t'as souffert toi !", sur un ton que j'ai pris pour de l'ironie... ça m'a fait beaucoup de mal et me fait toujours monter la larme à l’œil. Alors que ça n'a finalement aucune importance qu'il me juge pleurnicharde ou plaintive. Ou bien... c'est juste le jugement que je porte sur moi et qu'il ne fait que me rappeler à quel point je me sens nulle d'être si faible.
J'ai demandé à Papa s'il était au courant de ma déprime et papa m'a dit que oui, il lui en avait parlé. D'après lui, cette réflexion n'était pas ironique. Je me suis peut-être trompée. Mais même comme ça, la douleur a du mal à passer. Alors il est plus que probable que ce jugement vienne de moi, bien avant de venir de GG !

A l'inverse, Dally a montré beaucoup d'étonnement devant le fait que je n'ai jamais tenté de me suicider, que je ne me drogue pas, etc... Et il a parlé de ma souffrance comme d'un fait évident et incontournable. Pour lui, je transpire la souffrance.
Alors c'est sûr que quand je me raconte dans le bureau d'un pro, surtout la première fois, je pleure toujours. Mais je n'ai pas l'habitude que, qui que ce soit, me parle de ma souffrance de cette façon naturelle et évidente.
J'ai ressenti comme un vide, comme si le sol se dérobait sous moi, en l'entendant. Je ne peux pas dire que ça m'ait fait du mal de l'entendre... c'est plutôt comme si ma méfiance se réveillait, comme sil me disait ce que je voulais entendre... ou ce qu'il pensait que je voulais entendre.
Ça ne m'a pas réconforté non plus de l'entendre me dire que je souffrais.
J'avais un peu l'impression qu'il exagérait. Mais si je regarde la scène objectivement... il est évident qu'il ne pouvait pas trop interpréter les choses différemment.



lundi 2 mars 2020

Fuite...



Je n'ai qu'une envie : celle de manger et de regarder la télé.
Et évidemment, j'en culpabilise.
Je suis inutile et parasite.
Je ne crois pas que dans cette société, le fait de n'avoir envie que d'un plaisir immédiat est facile soit vraiment une bonne chose.
D'ailleurs, les philosophes le disent, il vaut mieux avoir le sens de l'effort et de l'altruisme, pour être heureux. Hors moi, je n'aime pas le humains et les quelques auxquels je suis attachées, me retiennent un peu contre ma volonté dans une vie dont je n'ai franchement pas grand chose à foutre.

samedi 29 février 2020

Routine



Voilà... je m'installe dans une petite routine mentale. Ma souffrance est moins violente. Mais c'est une routine qui m’entraîne vers le vide. Je ne me sens plus au bord de la falaise, mais plutôt sur une pente douce.
Douce. Confortable. Une routine.
Je me réveille et soit, je me demande pourquoi je suis encore vivante, soit je ne prends pas le temps de me poser la question et je me lève.

Aujourd'hui, je me suis sentie moins mal que d'habitude. C'est sans doute ce qui me permet d'écrire cette note.
Mais même dans ces moments là, je ne peux pas dire que je sois "bien". Bon en même temps, j'avoue que je commence à oublier ce que veut dire "bien". Et en même temps, même les jours où je pleure et où j'ai mal, parfois, j'ai presque l'impression de me sentir "bien".
C'est que le fait de fondre en larmes devant un trucs insignifiant ou même devant rien, est devenu normal... tellement normal.
Les jours où je ne pleure pas me semble presque hors norme. Mais sans plus.
Enfin bref, mon mode de fonctionnement est devenu assez stable.

Mon psy qui me demandait si j'ai des idées noires, si je me sens triste... est assez loin du compte en fait. C'est  plutôt que je ressens de moins en moins de choses.
Il faudrait que je développe plus mais grosso-modo, je ressens du vide, une absence de "ressenti", une vague honte, parfois une "haine" de moi. Ce qui fait écho à ce que je ressens pour les humains.

Parfois je me demande si je n'entretiens pas cet état. J'ai la sensation que je n'ai pas envie de changer et d'aller mieux.
J'ai de moins en moins envie de vivre... à moins que j'ai de plus en plus envie de mourir, ça dépend des jours.
Aujourd'hui, je suis dans la quasi certitude que je ne mourrai pas de mort naturelles. Pas tout de suite parce que j'ai encore mon père et ma fille.

Je suis allée voir le médecin de papa, pour qu'il me conseille éventuellement un psy et qu'il me lise ma prise de sang. J'ai évidemment pleuré. Je lui ai parlé du fait que parfois, "j'ai juste envie de me flinguer". Le pauvre, il m'a avoué que je le mettais dans une situation difficile. Je l'ai trouvé honnête, à l'écoute, vraiment bien. Papa et sa femme regrette qu'il parte en retraite et je le comprends !

Je lui ai dit que je trouvais que Papa devenait de plus en plus fragile et que je ne pouvais pas lui "faire ça". Je lui ai dit que papa a son petit côté autiste aussi et qu'il ne déchiffrait pas trop les expressions faciales et que ça me facilitait les choses pour l'épargner parce qu'il ne voit pas quand je viens de pleurer. Le médecin m'a dit qu'il était très sensible. Ca m'a surprise qu'il me le dise comme ça, mais c'est vrai... même si je ne le sais pas depuis très longtemps... enfin... tout est relatif... Ca fait quand même quelques années.  Mais je le pensais dur, dans ma jeunesse. J'en ai assez souffert.

Je le vois vieillir. Et ce que je viens de vivre avec Maman me donne une idée de ce qui risque de se passer pour moi dans quelques années, que j'espère les plus nombreuses possibles.