mercredi 13 novembre 2019

En train de gâcher sa vie




Il y a parfois des sites un peu simplistes et caricaturaux de psychologie à deux balles... c'est comme un groupe de paroles où les participants sont des hirondelles par temps d'orage (ça volent au ras de terre)...  Mais si on reste ouvert, on entend quelques messages simples et de bon sens qui causent un peu. Après tout, les accords Toltèques ne sont que du « bon sens terrien » ! ;-)

Donc aujourd'hui, sur https://nospensees.fr/4-signaux-montrent-etes-train-de-gacher-vie/

1. Vous consacrez du temps à des choses qui ne vous apportent rien


2. Vous n’améliorez pas vos capacités

Nous, les êtres humains, nous sommes programmés pour apprendre des choses nouvelles.
Faîtes travailler votre tête, et lancez-vous le plus de défis possibles.
« Apprendre à apprendre, c’est la capacité la plus importante de l’éducation, et elle doit être expliquée dès le plus jeune âge ».
-John Seymour-

3. Vous tenez des propos négatifs

Si vous voulez vous gâcher la vie, la conversation négative est un moyen infaillible d’y arriver…et si cette conversation se donne en vous et envers vous-même, c’est encore pire.

Rendez-vous compte du fait que vos pensées se concrétisent. Etes-vous conscient de ce que vous dîtes à chaque fois que vous avez du temps libre ? Qu’y a-t-il d’aussi plaisant que d’être avec soi-même ?

Quand arrive le moment de faire face à un défi et que vous vous déclarez vaincu dans votre esprit, l’échec est presque assuré.

Bien sûr, il n’est pas facile de remédier à cela, puisque ce n’est pas toujours conscient. Ce que vous devez faire, c’est prêter attention à ce que vous êtes en train de dire, et peu à peu modifier ce message.

Vous pouvez aussi vous occuper l’esprit afin de diminuer le volume de messages négatifs.

4. Vous n’avez aucun plan pour votre vie ni pour le futur

Même s’il est certain que vous devez vivre dans le présent, vous ne devez jamais oublier le futur. Les buts que vous vous fixez vous donnent une raison de continuer.

Nombreux sont ceux qui vivent presque comme des zombies. Ils se lèvent le matin, déjeunent, vont au travail et rentrent à la maison. Tous les jours se ressemblent, et quand ils prennent le temps d’analyser leur vie, ils se sentent vides, car ils n’ont aucun but à atteindre.


samedi 9 novembre 2019

Pistes



J’ai déjà réfléchi par le passé, au problème de ce que représente la dépression dans mon identité personnelle.
Hier, en écoutant Ady me parler de son alcoolisme, j’y ai repensé. Il me disait qu’il avait du mal à se détacher de l’alcool parce qu’il fait partie de ce qu’il « est ». Il s’est construit avec (puisqu’il a commencé jeune) et ça l’a aidé à se construire seul (n’ayant aucun soutien). Il décrivait ça comme s’il fallait qu’il mette l’alcool dans une boite et qu’il se dise que ça, maintenant, c’est du passé.

J’ai évidemment fait le parallèle avec la dépression qui est en soi, une fuite et qui d’une certaine façon, m’a aidé à supporter ma solitude extrême.
Aujourd’hui, je sens bien que j’ai du mal à me détacher de la dépression qui est devenue « confortable ». Il m’est très difficile aujourd’hui de m’imaginer sans elle… alors que je sens au fond de moi, beaucoup de force et d’énergie enfermées et donc non disponibles.
Je me sens enfermée, presque compressée…

Mais il me vient quelques pistes de recherche dans ce que j’entends, lis ou expérimente.
• l’autodiscipline ou me gérer seule… ce que je fais depuis une trentaine d’années. Ca marche tant que je n’ai pas de grosses difficultés à gérer, comme la solitude post-cancer, l’adoption, la perte d’une mère et d’un chat (oui, je sais le dernier parait dérisoire, mais c’est loin d’être le cas en ce qui me concerne).
• lâcher prise sur une hypersensibilité qui m’a poussée à me blinder et me réfugier souvent dans une indifférence fabriquée ou subie.
J’ai d’ailleurs souvent été énervée par les gens hypersensibles qui l’exprimaient. Et je sais parfaitement que ce qui énerve, touche quelque chose que nous n’acceptons pas de nous-mêmes !
• L’ « exaltation » et parfois le « plaisir intense » des recherches et surtout de la compréhension du monde ou de l’humain, des autres et de moi. Je crois que je me suis ennuyée dans ma vie intellectuelle, comme c’est difficilement imaginable ! Probablement trop seule pour avoir les échanges qui auraient pu me « nourrir ».
• La transe chamanique (qui m’interpelle depuis un moment, par ce que j’ai écouté et lu de Corine Sombrun, dans la première moitié de 2017)
• La pratique du sport… mais je manque fort de motivation !
• Par les douleurs qui me viennent actuellement, la fibromyalgie ou le même principe ?



mercredi 6 novembre 2019

Elle me manque


Ma petite handicapée qui causait tant... me manque…
Le silence chez moi, n'a plus la même teinte. Il est devenu lourd, comme une chape de plomb.
Les vieux réflexes pour la protéger, sont toujours là...


J'ai mal au ventre quand je pense à elle... je pleure moins... mais elle me manque tellement...



Mon "gros chat"... (même si c'est "une")



Concrètement, j’avais 4 « raisons » de « survivre ». Aujourd’hui, ma petite compagne de vie est morte et ma mère ne se souvient plus de moi. Il me reste mon père et ma fille. Mon père à 81 ans et je sens qu’il s’affaiblit. Ma fille est une ado apparemment épanouie, qui pourra sans doute bientôt supporter la dureté de la vie. Alors il me reste encore quelques années à tenir… ou à trouver une réelle raison de vivre.
Je souffre moins qu’il y a quelques mois et quelques semaines. Mais je suis de plus en plus indifférente… c’est sans doute ce qui fait que je souffre moins !
Mais ça ne me rend pas plus désireuse de vire… tout au plus… ça me pousse un peu moins à « partir ». J’ai la sensation de vivre la fin de ma vie. Peut-être parce que je pense à ces quelques années qui me restent avant de moins faire souffrir en partant…



Un monde en plus