samedi 1 avril 2017

Je l'ai bien voulu !








On m'a demandé si je savais ce que représentait mon opération en terme de souffrance et de convalescence... avant de prendre la décision de la faire.
Et bien non, je ne le savais pas !
On m'a aussi demandé si je le referais en sachant ce que ça implique. Et bien... oui. Je crois que je le referai. Mais je crois qu'il valait sans doute mieux ne pas le savoir avant ! ;-)
Il faut dire que la complication de l'hémorragie n'était pas franchement prévue au départ.

J'ai été opéré des seins pour un cancer... juste une tumorectomie, il y a presque 14 ans.
Puis on m'a posé une prothèse et rétabli la symétrie (autrement dit, on m'a remonté l'autre sein).
Par la suite, ce dernier est évidemment retombé.
Et le sein avec la prothèse a développé une calcification assez énorme et adhérente au muscle et/ou à la prothèse. Bref... très moche et gênant.

Alors après 2 ans de réflexions, je me suis décidée à redemander une chirurgie réparatrice. Mais cette fois, en retirant la prothèse et la calcification pour reconstruire le sein avec un lambeau du muscle grand dorsal.

Je rentre donc le mercredi, suis opérée le jeudi et ressors le dimanche...
Je découvre qu'en fait c'est une opération assez importante et douloureuse et que, quand le chirurgien me parlait d'un mois de convalescence, il ne plaisantait pas !


Ca  consiste à prendre un morceau du muscle grand droit (et de la graisse) du dos pour le faire basculer en le glissant sous la peau (tout en le laissant "brancher" et donc vascularisé) pour redessiner le sein.
Ca laisse donc beaucoup de cicatrices. D'autant qu'il "remontait" aussi l'autre sein. J'ai une nouvelle cicatrice sur la moitié du dos et les anciennes ont étaient réouvertes. Mais ça ne me dérange pas vraiment. Je préfère la "forme" à l'uniformité de la peau.

Je rentre donc chez moi le dimanche avec Batji, fatiguée, douloureuse et branchée à mes drains.
Lundi, une infirmière à domicile me refait mon pansement. Et je sens qu'elle me fait un peu mal en bougeant les drains. Le lendemain mardi, ils ne donnent plus rien (plus de sang), donc elle les retire.
Une heure après, je sens mes jambes se dérober mais je réussi à ne pas tomber par terre...
Comme j'étais seule (Batji était parti dîner chez des amis et rentrer chez lui), j'ai rappelé l'infirmière.

L'hémorragie interne qui avait du commencer faiblement la veille (c'est pour ça qu'il n'y avait plus de sang dans les rodons), s'en donne à cœur joie. .....................Mais ceci est une autre histoire.

2 commentaires:

  1. Je crois comprendre que tu aies eu raison de faire ce choix par respect de ta réalité de femme.
    Il n'empêche que c'est une rude épreuve à traverser…
    c'est quand même une intervention d'ampleur, surtout s'il y a eu des complications qui par nature sont indésirables…
    je te souhaite le meilleur possible, le plus vite possible.
    Avec affection.

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