lundi 9 mars 2020

Dénis de tristesse




Ce matin, je me suis levée fatiguée en ayant du mal à émerger. J’ai senti des douleurs dans les côtes. Et peu de temps après avoir mis les pieds par terre, j’ai ressenti les pleurs étouffés qui montaient.
Ca faisait plusieurs jours que je n’avais pas ressenti ces montées de pleurs à maîtriser. Au point que je me demandais si ça ne partais pas.

C’est étrange cette façon de vivre l’humeur présente comme si elle allait durer. J’ai quand même de nombreuses années d’expérience dans le domaine, mais rien n’y fait. Dès que je vais mieux, j’ai l’impression que c’est « acquis ».  Alors que ça n’a aucun sens ! Je suis bien trop variable pour ça.
Je sais de façon théorique que quand je me sens mieux, ce n’est qu’un passage, comme je sais que quand je vais mal, ça partira comme à chaque fois… pour mieux revenir !

Je crois quand même que ces successions qui font de ma vie une vaste incertitude, finissent par m’épuiser.
Je ne peux jamais compter sur rien.
Alors oui, c’est la nature même de la vie d’être changeante et incertaine. Mais moi, je vis ça sans que l’extérieur ne change, dans les mêmes conditions de vie. C’est donc une masse d’incertitude en plus, par rapport à la « normale ».

Quand j’écris ça, je me dis que ça ressemble à de la bipolarité. Mais non, parce que je n’ai pas les phases maniaques. Je ne peux même pas profiter de cette énergie là.


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